La pratique du tarot représente un certain risque si elle est pratiquée abusivement et si le tarologue n’est qu’un charlatan. Comme les interprétations influencent le consultant, les mauvais conseils peuvent induire une personne à des erreurs et même des actions irréversibles.
Le Tarot, une drogue
En général, dans un état de désespoir ou entrainé dans la dépendance du tarot, le consultant accorde une importance particulière à l’occultiste comme si ce dernier est la clé de toute sa destinée. Il existe alors du voyant des solutions immédiates et le bonheur perpétuel. Sur ce chemin, le consultant oublie sa liberté et s’adonne entièrement au tirage de Tarot. Même si cette tendance est constatée chez les consultants, beaucoup de tarologues préfèrent la fidélisation de ces clients à leurs propres indépendances.
Les professionnels dépourvus d’éthique
En effet, le rôle du tarologue se limite seulement à l’interprétation des cartes pour montrer le bon chemin à son interlocuteur. Il n’est pas un décideur encore moins un guérisseur. La part de participation d’un tarologue ne dépasse pas les conséquences de ses dires même si c’est déjà important dans certaines consultations. Un bon tarologue est celui qui redonne confiance en soi et qui motive pour un meilleur avenir. C’est celui qui aide à devenir un acteur non pas un spectateur dans la vie. L’argent ne doit pas être un facteur pour la qualité du tirage. Le tarologue se doit de livrer les vraies interprétations livrées par les cartes. S’il n’a rien ressenti ou s’il ne peut apporter une réponse, il se tait seulement. Si le tarologue s’obsède à chercher une réponse voilée c’est comme s’il se prenait pour Dieu. Le tarologue doit rester humble et ne pas avoir honte à affirmer les limites du tarot. Dans le cas contraire, il tombe dans la dérision et perd totalement sa crédibilité.